Résumé du livre
C’est en imposant des idées qui vont à l’encontre des courants de pensées dominants qu’une révolution réussit. C’est pourquoi il est conseillé d’avoir un bon porte-parole pour imposer des idées révolutionnaires, afin de leur donner une dimension. L’idée principale portée par ce livre devrait être soutenue dans le cadre d’une thèse tout comme Cheikh Anta Diop l’a fait pour rendre sa conscience historique à tout un peuple. Car, après lui avoir rendu sa conscience historique, il est temps de lui rendre son feu sacré.
Il manque une thèse sur l’identité sacrée du peuple Noir.
A l’échelle de l’humanité, l’origine, l’identité sacrée c’est comme la vérité, il n’y en a qu’une.
Les guerres et l’impérialisme religieux ont fait leur œuvre d’aliénation au point que l’on ne pense même plus à définir le caractère sacré de toute l’humanité avec notre bon sens. Ce livre s’appuie sur une définition rejetée et, on peut le dire, subtilement combattue par les institutions religieuses que sont l’islam, le christianisme, l’hindouisme, le judaïsme et autres institutions religieuses ou non. Une définition d’une portée exceptionnelle qui explique pourquoi tout est fait pour qu’elle ne soit plus mise clairement en avant et utilisée par le peuple Noir jusqu’à nos jours. A chacun ses armes pourtant, chaque peuple a sa définition du sacré de nos jours, à chaque famille sa responsabilité d’accomplir sa mission, de se refonder sur des bases saines et solides, afin de participer à l’union sacrée pour défendre la nation. La route est encore longue avant qu’une réaction massive du peuple Noir se produise pour riposter face à l’oppression même s’il utilise son identité sacrée. Car elle nécessite deux prises de conscience terribles, celle d’avoir été trompé dans ses croyances, et celle d’avoir énormément d’estime de soi à reconquérir, à transmettre à chaque génération et à porter jusque dans l’au-delà. Une mauvaise et une bonne nouvelle, mauvaise pour ceux qui ont été trompés, bonne, car de toutes les façons nous n’avons pas les armes pour combattre militairement pour le moment, ni politiquement, ni économiquement. Chaque chose en son temps, l’heure est à la reconstruction profonde et massive, au combat culturel, philosophico-spirituel et religieux, le combat du peuple, des familles.
L’arme identitaire à l’œuvre, ce livre démystifie sans désacraliser, et propose à tous une fenêtre de tir légitime mais serrée, car pacifiquement, il faut au moins 2 voire 3 générations pour asseoir une révolution religieuse.
Le déclin de la civilisation du peuple Noir commence avec le sac de Thèbes par les Assyriens en 663 av. JC d’après Cheikh Anta Diop. En recherche d’une cause profonde à ce déclin, cette date et le caractère sacré de la ville de Thèbes à l’âge d’or du monde Noir sont lourds de sens. L’auteur dévoile un racisme et un crime contre l’humanité bien plus graves qu’on ne le pense, des coalitions très anciennes, et surtout l’hermétisme, un cheval de Troie spirituel. Tout s’explique mais la science ne peut pas tout expliquer, il faut faire preuve de lucidité, une fois que les savants ont atteint leur limite, c’est au peuple, aux familles, de réagir, de revendiquer, de porter… d’aller plus loin.
Enfin ! Sur les chemins de Maat, les acquis d’un Noir lambda, d’un niveau de sagesse et intellectuel normal, mais d’un sens du devoir envers sa famille et son peuple bien affuté par son vécu ; au point de se lancer dans un essai, plus de 3 ans pour écrire un livre afin de partager au mieux son expérience, et d’apporter plus de crédibilité et de légitimité aux moyens et aux actes à accomplir pour la renaissance d’une nation gravement profanée depuis environ 666 ans av. JC. Le caractère utopique ou autres résignations et peurs, l’obscurantisme, sont associés à une solution pourtant accessible et bel et bien réelle, puissante, afin de reconstruire massivement le socle sacré et l’ADN de tout un peuple. Partageons nos idées et tout ce qui doit l’être, sérieusement, pour contrer l’utopie.
Ta Nétjer
À propos de Ta Nétjer Sosso
Le nom que mes parents, originaires de Douala au Cameroun, m’ont donné sous l’assimilation française est Yves René SOSSO.
Mon nom kamit est Ta Nétjer SOSSO, je suis l’un des douze membres, associés, de la société Maâti Médias qui éditera le magazine KING OF KINGS.
Je suis né en France à Saint Denis (93) et j’ai grandi à Aulnay-sous-bois dans le fameux quartier des 3000, j’ai 46 ans. Diplômé d’un BAC D, niveau BAC + 2 Informatique, je suis informaticien depuis 20 ans à Paris, consultant informatique depuis 10 ans et écrivain, auteur du livre « L’IDENTITÉ SACRÉE : L’HÉRITAGE ».